Dan Burke
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liste de partenairesScotiabank : LE MARCHÉ CANADIEN DU LOGEMENT : RESTE TENDANCIELLEMENT ORIENTÉ À LA HAUSSE. MAIS ON NE PEUT PAS EN DIRE AUTANT DES PRIX.
2025-09-24
De la Banque Scotia
Les ventes nationales de logements ont inscrit en août une cinquième hausse consécutive. Le ratio des ventes sur les nouvelles inscriptions a reculé d’un océan à l’autre en août par rapport à juillet parce que les nouvelles inscriptions ont augmenté plus rapidement que les ventes. L’indice des prix des propriétés (IPP) MLS à l’échelle nationale a légèrement fléchi en août et suit donc toujours une tendance baissière depuis l’été 2023.
En août par rapport à juillet, les ventes de logements ont gagné 1,1 % (en données désaisonnalisées) d’un océan à l’autre; elles ont enchaîné un cinquième gain mensuel consécutif depuis leur creux le plus récent, en mars cette année. La progression cumulative des ventes nationales depuis mars s’inscrit à 12,5 %; les ventes ont toutefois baissé de 7,4 % en août par rapport à leur pic le plus récent, atteint en novembre 2024. En août, les ventes nationales ont progressé de 1,9 % (en données non désaisonnalisées) par rapport à leur niveau du mois correspondant en 2024. Les nouvelles inscriptions se sont envolées de 2,6 % en août par rapport à juillet (en données désaisonnalisées) et de 6,1 % (en données non désaisonnalisées) depuis août 2024. Elles ont essentiellement évolué tendanciellement à la hausse depuis le début de 2023 et ont frôlé en août le niveau qu’elles avaient atteint juste avant que la Banque du Canada commence à hausser son taux directeur, en mars 2022.
Parce que le rythme des nouvelles inscriptions à l’échelle nationale progresse et surpasse celui des ventes en août, le ratio national des ventes sur les nouvelles inscriptions s’est replié pour passer de 52 % en juillet à 51,2 % en août. Cet indicateur de la conjoncture du marché du logement se situe dans la moitié inférieure de notre fourchette estimative de la conjoncture équilibrée (soit entre 44,7 % et 66,1 %) depuis le début de 2025. L’autre indicateur de la conjoncture du marché — soit les mois de stocks — n’a pas bougé en août par rapport à juillet, à 4,4 (en chiffres désaisonnalisés), ce qui est toujours inférieur à sa moyenne prépandémique à long terme de 5,2. Cet indicateur nous apprend que la conjoncture du marché s’est détendue depuis son creux le plus récent en novembre 2024 : il s’établissait alors à 3,7.
À l’échelle nationale, l’IPP MLS a perdu ‑0,1 % (en données désaisonnalisées) en août par rapport à juillet : tous les types de logements ont causé ce repli mensuel, sauf les habitations individuelles d’un étage (+0,2 %). Les habitations individuelles de deux étages et les appartements ont tous deux comptabilisé une baisse mensuelle de ‑0,2 % en août, alors que les maisons en rangée ont cédé ‑0,3 %. D’août 2024 à août 2025, l’IPP MLS a fléchi de ‑3,4 % (en données non désaisonnalisées), et tous les types de logements ont provoqué cette baisse annuelle. C’est pour les appartements (‑5,3 %) et les habitations en rangée (‑4,6 %) qu’on a observé les plus grands replis annuels, et c’est pour les habitations individuelles d’un étage (‑1,1 %) qu’on a constaté la baisse la plus faible. En août, l’IPP MLS pour l’ensemble du pays a accusé une baisse de presque 18 % par rapport à son niveau de mars 2022 (en chiffres désaisonnalisés) — soit le mois au cours duquel la Banque du Canada a commencé à durcir sa politique monétaire — et a gagné plus de 26 % sur son niveau prépandémique (décembre 2019).
En août par rapport à juillet, les ventes ont progressé dans 60 % environ des marchés locaux que nous suivons, alors que les nouvelles inscriptions ont augmenté dans presque 55 % de ces marchés. La conjoncture des marchés — selon le ratio des ventes sur les nouvelles inscriptions — s’est détendue dans 50 % de ces marchés au cours de cette période.
