Dan Burke
Consulter la
liste de partenairesBanque Scotia : Ventes de logements en avril 2025 au Canada
2025-05-23
LE MARCHÉ CANADIEN DU LOGEMENT : L’INCERTITUDE COMMERCIALE ASSOMBRIT L’HORIZON DES REVENUS ET RÉDUIT LA DEMANDE DE LOGEMENTS
En avril par rapport à mars, les ventes nationales sont restées essentiellement inchangées, alors que les nouvelles inscriptions ont fléchi, ce qui a donné lieu à une légère hausse du ratio des ventes sur les nouvelles inscriptions au cours de cette période. Malgré le relèvement de cet indicateur en avril, la conjoncture du marché s’est considérablement ralentie depuis le début de l’année, comme en témoignent la baisse tendancielle de cet indicateur et la hausse du nombre de mois de stocks, qui a quasiment atteint sa moyenne prépandémique.
Les ventes nationales de logements en avril par rapport à mars sont restées relativement stables; elles ont légèrement baissé (‑0,1 %), en mettant quasiment fin à leur recul constant depuis novembre 2024 (en accusant une baisse cumulative de 19,2 %), à l’époque où la prochaine administration américaine a clairement précisé que les importations du Canada et d’autres pays seraient soumises à des tarifs élevés, pour ensuite enchaîner avec cette intention affirmée. En avril, les ventes se sont chiffrées à presque 18 % de moins que leur niveau moyen pour la période de 2015 à 2024. Les ventes nationales ont perdu ‑9,8 % en avril par rapport à leur niveau du même mois en 2024.
Les nouvelles inscriptions ont flanché de ‑1,0 % de mars à avril dans l’ensemble du pays, mais se situent toujours à des niveaux relativement élevés, puisqu’elles sont supérieures de 7,2 % environ à leur moyenne pour la période de 2015 à 2024. Elles ont gagné 1,2 % par rapport au même mois en 2024.
Même si le ratio des ventes sur les nouvelles inscriptions s’est légèrement relevé de mars à avril — pour passer de 46,4 % à 46,8 %—, sa tendance depuis novembre l’an dernier se rapproche du seuil estimé pour la conjoncture favorable aux acheteurs. Effectivement, cet indicateur s’est considérablement assoupli depuis que la Banque du Canada a commencé à hausser son taux directeur en mars 2022 lorsque les ventes ont évolué tendanciellement en baisse à un rythme plus rapide (accusant un recul cumulatif de ‑38,3 % depuis février 2022) que les nouvelles inscriptions (‑5,7 % au cours de cette même période).
